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Kais Saïed : 'Les festivals, des joutes pour les causes justes'

Lors de sa rencontre, hier mercredi, au Palais de Carthage, avec la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, le président de la République, Kais Saïed, a déclaré que de nombreux festivals tunisiens —à l’instar ceux de Carthage, de Hammamet, et de jazz de Tabarka— ont été, entre autres, des manifestations de rayonnement mondial, des scènes de créativité et de lutte pour les causes de la liberté et de la libération. Il a insisté sur le fait qu’ils doivent le rester et ne doivent être ouverts qu’à ceux qui adoptent une pensée libre et s’opposent à ceux qui ne cherchent que le profit, sans considération pour les valeurs humaines.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a affirmé que ces festivals doivent s’inscrire dans le contexte de la guerre de libération en cours et refléter les positions de principe de l’État tunisien, issues de la volonté libre du peuple tunisien. Ils ne doivent en aucun cas inclure ceux qui ne partagent pas ces principes.

Kais Saïed a, également, rappelé, au début de cette rencontre, que la culture est un secteur de souveraineté et qu'elle ne doit pas se résumer à des festivals ou à des expositions ponctuelles, durant quelques jours ou semaines. "Chaque manifestation culturelle ou artistique doit s’inscrire dans les causes de liberté et de libération, non seulement en Tunisie, mais dans le monde entier", a-t-il dit.

Il a souligné que plusieurs festivals culturels internationaux créés en Tunisie n’ont pas seulement permis l’élévation artistique et créative, mais ont également constitué des espaces de rencontre pour les militants de l’art, de la pensée et de l'esthétique. Certains ont même représenté l’aboutissement d’un parcours pour des artistes et des créateurs.

Enfin, le président de la République a donné ses instructions pour redoubler d’efforts afin que la culture assume pleinement son rôle dans la diffusion de la pensée nationale libre, qui constitue un rempart contre toutes les formes de la stagnation intellectuelle, de l’extrémisme et du terrorisme. Il a aussi appelé à poursuivre les actions pour la restitution des œuvres archéologiques spoliées, propriété légitime du peuple tunisien.